Blogs, CMS, WordPress

Blog ?

Blog est une contraction de Web-log, qui signifie « carnet de bord sur le Web ». Apparu en 1999 aux États-Unis, cet outil s’inscrit dans l’histoire d’Internet comme le point de rencontre de deux filières de services précédemment distinctes, celle des outils d’autopublication, notamment de la page ou du site personnels, et celle des outils de communication collective, notamment les forums et les listes de discussion (chat). La réussite du blog en tant que nouveau média de communication est spectaculaire.

Principes de fonctionnement

Cette progression tient à la capacité du blog à associer expression individuelle et communication de groupe. En effet, il constitue d’abord un outil de publication personnelle permettant d’éditer au jour le jour des billets (aussi appelés notes ou posts) et des hyperliens qui apparaissent sur le site en ordre chronologique inverse. Ces billets intègrent souvent des éléments multimédias et certains blogs se spécialisent selon le type de contenu en vlogs (vidéoblogs), photoblogs ou audioblogs. Mais les propos tenus sur ce journal multimédia personnel peuvent aussi être commentés par les lecteurs, ce qui permet d’associer des fonctions de communication et de mise en réseau aux facilités de publication de l’outil.

Petite histoire des blogs

  • Janvier 1994 : tout 1er post de blog (le journaliste free-lance américain Justin Hall publie son premier post de blog)
  • Octobre 1997 : création de la première plateforme de blog et de réseau social (mise en ligne pour la toute première fois de Open Diary, une sorte de version béta et toute première ébauche de logiciel de réseau social.)
  • Décembre 1997 : naissance du terme « weblog » (John Barger créé son premier site web « Robot Widsom » sur lequel il publie ses réflexions sur des sujets très en vogue déjà à l’époque : l’intelligence artificielle (si, si, déjà !), la culture internet, le design hypertexte et les dernières tendances technologiques.
  • Janvier 1999 : Création du mot « blog »
  • Entre 2001 et 2002, lancement des premiers blogs à futur gros succès (Notamment et parmi les plus marquants d’entre eux, lancement des blogs devenus médias pure-players célèbres : Techcrunch, Mashable, le Huff Post ou Gizmodo. Ces médias aujourd’hui incontournables du web ont tous été lancés par des blogueurs indépendants.)
  • Entre 2003 et 2005, les moteurs de recherche entrent dans la danse (ils rachètent ou lancent leur propre plateforme de blogging. En 2003, Google entre dans la danse avec le rachat de Blogger).
  • A partir de 2003 : Essor des plateformes de blogging (Les toutes premières plateformes de blogging furent lancés en 2001, c’est surtout en 2003 que l’essor du blog prend un coup de boost avec la création de WordPress.)

CMS ?

Un système de gestion de contenu (SGC) ou plus communément Content Management System pour CMS est une famille de logiciels destinés à la conception et à la mise à jour dynamique de sites Web ou d’application multimédia. Plus précisément, il s’agit d’une application Web accessible, en général par un navigateur, qui permet de gérer le contenu d’un site Web sans avoir de connaissances informatiques poussées dans la conception de sites Web.

Ils partagent généralement les fonctionnalités suivantes :

  • ils permettent à plusieurs individus de travailler sur un même document
  • ils fournissent une chaîne de publication (workflow) offrant par exemple la possibilité de mettre en ligne le contenu des documents ;
  • ils permettent de séparer les opérations de gestion de la forme et du contenu ;
  • ils permettent de structurer le contenu (utilisation de FAQ, de documents, de blogs, de forums de discussion, etc.) ;
  • ils permettent de hiérarchiser les utilisateurs et de leur attribuer des rôles et des permissions (utilisateur anonyme, administrateur, contributeur, etc.) ;

Certains CMS incluent la gestion de versions. Lorsque le CMS gère du contenu dynamique, on parle de système de gestion de contenu dynamique (Dynamic Content Management System ou DCMS). Les CMS permettent à tout un chacun de créer et de gérer des sites Web.

C’est la solution idéale pour créer rapidement un site Web sans avoir de compétence technique, car les CMS n’ont que des avantages, pour les personnes qui veulent créer leur site tout seul. Comme nous venons de l’évoquer, avec les CMS, il n’est pas nécessaire de connaître les langages HTML et CSS. Le CMS a déjà dans son « moteur » de conception tous les éléments nécessaires. Vous n’avez pas à vous préoccuper des langages Web. Vous vous concentrez sur la gestion du site.

La plupart des CMS sont gratuits et open source. Cela implique que vous pouvez les tester comme vous le souhaitez, sans payer de licence.

Pour les développeurs, le moteur des CMS est accessible et ils peuvent y apporter des modifications et des ajouts.

Avec les CMS, la création du site, la gestion des contenus, la mise en forme du texte, l’insertion des images… se gère dans une interface d’administration usuellement simple et conviviale. Autre avantage, les CMS étant des applications Web, cela veut dire qu’ils s’utilisent dans un navigateur Web. Les CMS sont donc indépendants de toute plate-forme informatique (Mac, Windows ou Linux).

La plupart des CMS possèdent les fonctionnalités essentielles pour gérer un site Web, dans leur « moteur » initial, usuellement appelé le cœur ou le noyau, la « core » en anglais. Mais chaque CMS ne peut pas répondre aux besoins de tous les utilisateurs.

Comme généralement les CMS sont des systèmes ouverts, les développeurs peuvent créer des extensions (des « plug-ins » en anglais) pour ajouter des fonctionnalités manquantes. Là encore, la plupart de ces extensions sont gratuites.

Tous les CMS vous permettent de gérer l’apparence du site Web publié, avec des mises en page prédéfinies. Ces mises en page s’appellent des thèmes ou des templates. Vous pourrez choisir des thèmes parmi des milliers. Vous trouverez des thèmes gratuits et payants.

Enfin, autre avantage indéniable, avec l’utilisation des CMS vous êtes indépendant de tout prestataire pour la création et la mise à jour de votre site, vous êtes autonome.

Les CMS sont constitués du Back‐Office qui permet de gérer tout le cycle de vie d’une information (la création du contenu, son stockage et le maintient en version, sa structuration et son classement) et du FrontOffice qui permet de publier le contenu et de contrôler l’accès à celui‐ci. Il se présente sous la forme d’un site frontal ou d’un portail.

Pourquoi un CMS ?

Sur un site web, si nous devions créer un espace membre, un blog, un forum ou autres.
Il ne serait pas forcément judicieux de tout créer de A à Z, pour au moins deux raisons:

  • Il faut du temps pour créer ces fonctionnalités, les tester et les rendre fiables.
  • Cela a déjà été fait par d’autres développeurs à plusieurs reprises.

Si les ingénieurs en matériel électronique devaient partir d’un tas de sable à chaque fois qu’ils conçoivent un nouveau dispositif, si leur première étape devait toujours consister à extraire le silicium pour fabriquer des circuits intégrés, ils ne progresseraient pas bien vite. Or, un concepteur de matériel construit toujours un système à partir de composants préparés, chacun chargé d’une fonction particulière et fournissant un ensemble de services à travers des interfaces définies. La tâche des concepteurs de matériel est considérablement simplifiée par le travail de leurs prédécesseurs.

La réutilisation est aussi une voie vers la création de meilleurs logiciels.

Les CMS sont souvent avantageux, mais attention, ils ne sont pas une solution miracle ! Selon la nature de votre projet, choisir un CMS pourra ne pas être pertinent. À vous de peser le pour et le contre !

A quels besoins et contraintes répondent les CMS actuels

Au siècle dernier, les sites Web se présentaient sous une forme homogène et statique : le fond (le contenu) et la forme (le contenant) étaient indissociables.

De la création graphique, à la rédaction et à la publication des pages, tout passait par une équipe qui gérait et contrôlait le site Web. Ce contrôle nécessitait de posséder de fortes connaissances des langages de programmation. Ainsi les clients rappelaient les développeurs pour effectuer une multitude de modifications mineures (exemple: ajouter un nouveau lien dans le menu, changer légèrement le texte de la page d’accueil, etc.) ceci donnait lieu à des contrats de maintenance.

Grâce au temps de réalisation moins long, les cms changent la vie des entreprises et, par conséquent, celle des clients également. Cela leur permet d’être autonomes, c’est le compromis idéal.

Un code optimisé et fiable, c’est ce que tout bon développeur recherche, parfois 90%, voire 100% de ce qu’un client vous demande est déjà disponible sous forme de « modules ou extensions » via un CMS.

Alors si on vous le propose tout prêt, pourquoi hésiter ?

Avantages des CMS

Comme nous venons de le voir, les CMS ont de nombreux avantages.

  • Ils sont accessibles : pas besoin de connaître un langage de programmation pour pouvoir les utiliser ou les installer.
  • Ils sont rapides à mettre en place : quelques heures pour les plus complexes, quelques minutes pour les plus simples.
  • Ils font gagner du temps : développer tout un site web à partir de zéro – plutôt qu’utiliser des outils préconçus – est chronophage.
  • Ils sont soutenus par une communauté : c’est le meilleur moyen d’avoir des outils performants et variés, et d’obtenir de l’aide. Nous reviendrons plus en détails là-dessus dans la deuxième partie de ce cours.
  • Ils sont faciles à maintenir et à faire évoluer : le Web évolue, les CMS répercutent ces évolutions et permettent d’avoir un site qui évolue également (usage, technologie, design, ergonomie, etc.).

Le concept de WYSIWYG — acronyme pour What You See Is What You Get — a rencontré un grand succès dans la création de contenu dès les années 1980.

Inconvénients

Cependant, comme toute solution technique, les CMS ont également des inconvénients intrinsèques. 

Voici les plus notables et les plus répandus.

  • Ils manquent de flexibilité : la grande majorité des CMS proposent énormément de fonctionnalités, néanmoins il est souvent complexe et coûteux d’ajouter celles qui ne sont pas initialement prévues.
  • Ils sont moins performants : la généricité et la complexité des CMS  les rend, à qualité égale, moins performants qu’un site construit sans CMS.
  • Ils sont plus susceptibles d’être attaqués : comme tous les sites utilisant le même CMS partagent un code source commun, il est nettement plus aisé de pirater un CMS, surtout s’il est mal protégé ou implémenté. Par ailleurs, le temps investi par un pirate pour attaquer un site web peut être rentabilisé sur d’autres sites construits avec le même CMS.
  • Ils sont difficiles à migrer : changer de CMS est souvent beaucoup plus long et complexe que de faire évoluer un site web construit sans CMS.

Fonctionnement des CMS

Comment fonctionnent les CMS ? La plupart des CMS fonctionnent avec un système de trois serveurs, chacun d’entre eux ayant un rôle dédié.

Le premier serveur est le serveur Web. Il permet de stocker les fichiers constitutifs du CMS et permet de gérer l’affichage HTML/CSS dans les navigateurs des visiteurs. Le serveur Web le plus utilisé s’appelle Apache.

Le deuxième serveur utilisé est un serveur de base de données. En effet, tous les contenus rédactionnels et tous les réglages des sites sont stockés dans une base de données. Usuellement, vous utiliserez une base de données par site. Un des systèmes de gestion de base de données les plus utilisés s’appelle MySQL.

Enfin, le troisième serveur a pour rôle de construire les pages HTML/CSS qui sont demandées par les visiteurs, en interrogeant la base de données. C’est ce qui s’appelle un serveur d’application. Le serveur le plus utilisé s’appelle PHP.

Voyons maintenant, toujours de manière simplifiée, comment fonctionnent les serveurs entre eux. L’affichage d’une page d’un site Web créé avec un CMS va se faire en six étapes.

  1. Lorsqu’un visiteur demande à afficher un contenu d’un site Web créé avec un CMS, sa demande est réceptionnée par le serveur Web.
  2. Le serveur Web envoie la demande au serveur d’application PHP, car le serveur Web ne sait pas gérer les pages provenant des CMS.
  3. Le serveur d’application PHP interroge la base de données MySQL pour récupérer le bon contenu à afficher.
  4. La base de données MySQL envoie le bon contenu au serveur d’application PHP.
  5. Le serveur d’application PHP construit la page à afficher en HTML/CSS et l’envoie au serveur Web.
  6. Le serveur Web peut envoyer la page demandée au navigateur du visiteur

Comment faire son choix ?

Il n’y a pas de CMS idéal. Le CMS idéal est celui qui répond aux besoins de votre projet.

Les principaux critères de choix :

  • Les fonctionnalités
  • Évolution et pérennité
  • Connectivité / Interopérabilité / Standards
  • Support et documentation
  • Administration et sécurité

Mais il existe beaucoup de CMS (cf.cmsmatrix.org), alors voici une liste plus exhaustive de critères afin d’affiner son jugement au moment de choisir un CMS : Choisir un CMS.

Voici une liste non exhaustive des CMS les plus connus et les plus utilisés.

  • MediaWiki est un moteur de wiki : MediaWiki est un moteur de wiki pour le Web. Il est utilisé par l’ensemble des projets de la Wikimedia Foundation, ainsi que par l’ensemble des wikis hébergés chez Wikia et par de nombreux autres wikis. Conçu pour répondre aux besoins de Wikipédia, ce moteur est en 2008 également utilisé par des entreprises comme solution de gestion des connaissances et comme système de gestion de contenu. MediaWiki est écrit en PHP, et peut aussi bien fonctionner avec le système de gestion de base de données MySQL que PostgreSQL. C’est un logiciel libre distribué selon les termes de la GPL.
  • eZ Publish est un SGC Open Source en PHP. eZ Publish (prononcer « easy publish ») est un système de gestion de contenu (CMS en anglais) développé par l’entreprise norvégienne eZ Systems AS. Ce logiciel est distribué gratuitement sous licence GPL ou commercialisé sous licence propriétaire, selon les éditions. Le support technique étant disponible pour les éditions propriétaires uniquement
  • WordPress est un système de gestion de contenu libre écrit en PHP, reposant sur une base de données MySQL, et distribué par l’entreprise américaine Automattic. Les fonctionnalités de WordPress lui permettent de gérer n’importe quel site Web ou blog. Il est distribué selon les termes de la licence GNU GPL version 2. Le logiciel est aussi à l’origine du service WordPress.com.
    Ce CMS permet d’accéder à toutes les fonctionnalités voulues avec des extensions. Pour ces fonctionnalités supplémentaires, il n’y a pas de soucis à avoir, les extensions exploitables sont très performantes et pérennes. Vous pourrez aussi exploiter ces fonctionnalités avec un développement spécifique. Autre avantage indéniable, WordPress est actuellement le CMS le plus utilisé dans le monde, pour la création et la gestion des sites Web. Il vous sera alors très facile de trouver des ressources dans son importante et dynamique communauté. Vous n’aurez aussi aucun mal à trouver des développeurs compétents.
  • Dotclear est un moteur de blog libre distribué sous licence libre GNU GPLv2. Il est populaire en France, mais son utilisation hors de ce pays est moins répandue. Dotclear est un logiciel respectueux des standards du Web écrit en langage PHP.
  • Magento est un moteur de boutique en ligne Magento est une plate-forme open source de commerce électronique écrite en PHP. Le logiciel a été développé à l’origine par Varien Inc., une société privée américaine basée à Culver City, en Californie, avec l’aide de bénévoles. Magento emploie le système de gestion de base de données relationnelle MySQL / MariaDB, le langage de programmation PHP et les éléments du Framework Zend. Il applique les conventions de la programmation orientée objet et de l’architecture modèle-vue-contrôleur.
  • Joomla ! est un système de gestion de contenu (en anglais CMS pour content management system) libre, open source et gratuit. Il est écrit en PHP et utilise une base de données MySQL. Il est créé à partir du CMS Open Source Mambo en août 2005, à la suite des désaccords d’une majorité des développeurs open source avec la société propriétaire du nom de Mambo. Celle-ci, pour accroître sa notoriété, voulait utiliser ce nom pour le CMS propriétaire qu’elle développait en parallèle. La très grande majorité des utilisateurs a rapidement suivi le mouvement.
  • Drupal est un système de gestion de contenu (CMS) libre et open-source publié sous la licence publique générale GNU, et écrit en PHP.
  • Spip est un SGC à templates. SPIP (Système de Publication pour l’internet) est un système de gestion de contenu logiciel gratuit conçu pour la publication de sites Web, orienté vers l’édition en ligne collaborative. Le logiciel est conçu pour une installation facile, l’utilisation et la maintenance, et est utilisé dans les institutions publiques et privées. Le dernier P dans le mot SPIP représente à la fois Partagé (partagé) et Participatif (participatif), dans la mesure où le logiciel est conçu pour l’édition collective en ligne. Sa mascotte est un écureuil volant. Il est utilisé à la fois par les sites institutionnels, les portails communautaires, les sites universitaires, les pages Web personnelles et les sites d’information.
  • PhpBB est un moteur de forum. PhpBB est un moteur de forum développé en PHP et s’appuyant sur une base de données externe. C’est un logiciel libre disponible sous la licence GNU GPL. PhpBB est l’abréviation pour « PHP Bulletin Board ».
  • Prestashop est un moteur de boutique en ligne. PrestaShop est une solution de commerce électronique gratuite et open source. Le logiciel est publié sous la licence Open Software License (OSL). Il est écrit dans le langage de programmation PHP avec le support pour le système de gestion de base de données MySQL.
  • TYPO3 est un SGC Open Source en PHP. TYPO3 est un système de gestion de contenu Web gratuit et open source écrit en PHP. Il est disponible sous licence GNU General Public License. Il peut fonctionner sur plusieurs serveurs Web, comme Apache ou IIS, en plus de nombreux systèmes d’exploitation, dont Linux, Microsoft Windows, FreeBSD, Mac OS X et OS/2. TYPO3 est, avec Drupal, Joomla ! Et WordPress, parmi les systèmes de gestion de contenu les plus populaires dans le monde, mais il est plus répandu en Europe que dans d’autres régions. La plus grande part de marché peut être trouvée dans les pays germanophones. [2] [3] TYPO3 est crédité pour être très flexible. Il peut être étendu par de nouvelles fonctions sans écrire de code de programme. De plus, le logiciel est disponible dans plus de 50 langues et dispose d’un système de localisation intégré, ce qui permet de publier du contenu dans plusieurs langues. Grâce à ses fonctionnalités, son évolutivité et sa maturité, TYPO3 permet de créer et de gérer des sites Web de différents types et gammes de taille, depuis de petits sites pour des particuliers ou des organisations à but non lucratif jusqu’à des solutions d’entreprise multilingues pour les grandes entreprises. Selon la capacité de soutenir un environnement d’entreprise, il est classé comme un système de gestion de contenu au niveau de l’entreprise.

Les critères de choix

Les fonctionnalités CMS

Il est évident que le premier critère de choix d’un CMS est l’ensemble des fonctionnalités qu’offre ce CMS. Il devra couvrir le maximum de fonctionnalités abordées dans la partie précédente de ce rapport.

Evolution et pérennité

Une solution n’est viable que s’il existe une communauté dynamique supportant le projet. L’équipe dirigeante, les partenaires ainsi que l’ancienneté du produit sont les premiers indices de la pérennité de la solution. Les dates qui doivent être récentes et régulières, des dernières versions de l’outil sont un signe d’une réelle activité et réactivité du projet.

Connectivité / Interopérabilité / Standards

Le CMS peut souvent être amené à s’interconnecter avec des entités existantes: annuaires, bases de données, sources externes, moteur de recherche… La compatibilité avec les standards existants constitue également un critère déterminant pour le choix de la solution.

Support et documentation

Les CMS se différencient par le support qu’ils peuvent offrir aux utilisateurs et cela passe souvent par la documentation utilisateur et administrateur, la consultation et la contribution sur un forum publique, la création d’une ou plusieurs listes de diffusions, la présence d’un wiki et l’activité de la communauté de développeurs.

Administration et sécurité

Ce qui différencie les CMS lors de l’installation est leur dépendance vis‐à‐vis du système. Moins l’outil sera dépendant de son environnement, moins on risque de complications.

La sécurité représente elle aussi une préoccupation essentielle dans un outil de gestion de contenu. Elle concerne l’authentification des utilisateurs, la gestion des SSO (Single Sign‐On), l’historique des authentifications, gestion des erreurs et des alertes, gestion des certificats SSL, stockage du mot de passe en crypté, gestion granulaire des privilèges… Il faut savoir que la performance est également un aspect à prendre en compte, surtout lorsque le site doit supporter une lourde charge.

Les étapes d’un projet «CMS»

Du point de vue du développeur :

  • Participation au choix du CMS offrant « de base » la meilleure couverture fonctionnelle pour ce projet en particulier,
  • Etude et développement des fonctionnalités additionnelles :
    • Développement d’un module additionnel pour le CMS,
    • Adaptation / personnalisation des fonctionnalités du CMS.
  • Intégration de la charte graphique du client (son identité), fournie par un web designer,
  • Déploiement de la solution production,
  • Participation à la recette du projet et à la formation du client,
  • Maintenance du CMS : mise à jour lors de la publication de nouvelles versions, de correctifs etc

Les générateurs de sites statiques

Que sont les générateurs de sites statiques?

Un peu de contexte ne peut pas faire de mal.

Les sites statiques ne sont pas nouveaux. Ils étaient ce que nous utilisions pour construire le web avant que les CMS dynamiques (WordPress, Drupal, etc.) ne prennent le relais.

Quoi de neuf alors ? Des outils modernes, comme les générateurs de sites statiques, sont sortis au cours des dernières années et ont étendu les capacités des sites statiques.

En termes simples, un générateur de site statique est une application qui prend le contenu de votre site, l’applique aux modèles et génère une structure de fichiers HTML purement statiques prêts à être livrés aux visiteurs. L’application elle-même peut être écrite dans n’importe quelle langage.

Ce processus apporte de nombreux avantages par rapport aux CMS traditionnels .

Pourquoi utiliser des générateurs de sites statiques?

→ Temps de chargement rapides

Extraire dynamiquement des informations d’une base de données sur chaque page consultée d’un site riche en contenu peut entraîner des retards, de la frustration et des rebonds.

Les SSG servent des fichiers pré-compilés aux navigateurs, réduisant considérablement les temps de chargement (votre équipe SEO va adorer cela).

→ Sécurité et fiabilité

L’un des plus grands risques lors du développement de votre site avec un CMS dynamique est le manque de sécurité. Leurs plus grandes infrastructures côté serveur ouvrent souvent des brèches potentielles.

Avec les configurations statiques, il y a peu ou pas de fonctionnalités côté serveur.

→ Liberté et flexibilité

Les CMS traditionnels sont complkqués et encombrants. Les modifications fonctionnelles des sites nécessite des extensions existantzs et la personnalisation est limitée aux plateformes de thèmes disponibles. C’est génial si vous êtes un utilisateur non technique, mais les développeurs ont rapidement les mains liées.

Les SSG nécessitent plus de compétences techniques, mais offrent aux développeurs plus de liberté. Alors que la plupart d’entre eux ont également un mécanisme de plugins, l’extensibilité à l’aide de leur langage de programmation de base est illimitée.

→ Des faiblesses qui disparaissent

Avec un écosystème croissant autour du développement de sites statiques, bon nombre de ses principaux problèmes sont résolus rapidement.

La gestion de contenu peut être difficile pour les utilisateurs finaux qui n’ont pas de formation technique. La bonne nouvelle est qu’il existe un nombre impressionnant de CMS Headless prêts à compléter votre SSG. La différence entre les CMS Headless et traditionnels réside dans le fait que vous n’utiliserez le premier que pour les tâches de « gestion de contenu », et non pour les modèles et le style frontal.

Certains CMS de sites statiques prennent directement en charge les SSG. Consultez Forestry for Jekyll & Hugo ou DatoCMS pour beaucoup d’entre eux.

Les utilisateurs non techniques peuvent désormais également créer leur propre configuration de site Web statique grâce à des outils comme Stackbit . Avec une configuration pratiquement nulle, vous pouvez regrouper un générateur de site statique avec un CMS Headless et déployer un site Web sur Netlify !

Mais qu’en est-il des fonctionnalités dynamiques nécessaires à une expérience utilisateur exceptionnelle? Voici un tas de services impressionnants disponibles:

Ce ne sont que quelques exemples de ce qui existe .

Quel générateur de site statique devriez-vous choisir en 2020 ?

Il existe plus de 400 SSG. Ce qui suit aidera votre processus décisionnel !

Au cours des 2 dernières années, un certain nombre d’entre eux sont arrivés à maturité et ont dominé le domaine. Ce sont ceux que vous devriez regarder en premier et ceux mis en évidence ici.

Je vous suggère de visiter staticgen.com pour une liste plus large des SSG disponibles.

Les meilleurs générateurs de sites statiques en 2020

Voici les SSG que vous devriez tester. Ils répondent aux besoins de la plupart des projets. Ces choix sont basés à la fois sur la popularité générale et l’expérience de notre équipe dans la création de dizaines de démos JAMstack .

Pour approfondir : Choisissez le meilleur générateur de site statique pour vos projets 2020

WordPress

WordPress est définitivement le logiciel de gestion de contenu le plus populaire en ce moment. Plus de soixante-dix millions de sites Web sont actuellement alimentés par WordPress et ce nombre augmente de façon exponentielle.

Ce ne sont pas seulement des blogs amateurs – les grandes entreprises font confiance à WordPress. Par exemple :

  • The New York Times
  • Wall Street Journal’s Speakeasy
  • People Magazine
  • National Geographic
  • Forbes
  • Et encore d’autres sur kinsta.com

Un paramétrage simple, ergonomique et actuel

Pour les moins expérimentés, WordPress est particulièrement intuitif. Nul besoin de savoir coder, l’installation d’extensions telles que WP Bakery Visual Composer (extension payante, 30 euros) permet aux utilisateurs d’ajouter textes, images et autres gadgets en seulement quelques clics. Sous forme de blocs, il suffit de penser sa plateforme comme une diversité d’éléments rangés dans plusieurs boîtes modulables. Les nombreux thèmes (majoritairement gratuits) et outils de personnalisation disponibles se chargent ensuite de rendre la navigation fluide et agréable à l’œil. En complément, il donne la possibilité d’avoir un aperçu en temps réel et d’ajuster son contenu suivant le support sélectionné. Du mobile à la tablette, WordPress permet des interfaces en Responsive Design comparables à celles des professionnels du digital.

Un véritable atout pour le référencement naturel

De l’expert au débutant, un bon référencement est évidemment un objectif partagé. La particularité de WordPress réside cependant dans sa facilité d’optimisation et sa gratuité. Ayant un code source optimisé, les éléments facilitant le référencement naturel (permaliens, catégories, tags) sont très simples à prendre en main. En quelques mots, chaque contenu peut ainsi être répertorié dans une catégorie et posséder des tags et permaliens personnalisés. Avec une stratégie de mots clés pensée en amont, il est alors très simple d’ajuster son positionnement. Le site conçu avec WordPress peut par ailleurs être agrémenté d’extensions SEO performantes spécialement conçues pour la plateforme. Tout en restant gratuites dans leur version de base, elles sont jugées suffisantes pour la plupart des utilisateurs. A titre d’exemple, le plugin gratuit YOAST SEO vous délivre pour chaque page ou article, un scoring. Suivant le diagnostic, vous avez la possibilité de modifier les méta-descriptions et de voir leurs performances en temps réel.

À privilégier pour une plateforme régulièrement mise à jour

Si vous avez vocation à créer un site peu actualisé, sachez que WordPress est le CMS qui nécessite le plus de mise à jour… Sans un certain degré de vigilance, les extensions peuvent tomber dans l’obsolescence et réduire considérablement les performances de votre site. En amont, il s’agira de se poser la question suivante : Quelle sera la fréquence de publication de votre contenu? En fonction de cette donnée, vous devrez déterminer un temps alloué aux actualisations. Le temps d’actualisation est évidemment proportionnel au nombre d’extensions installées sur votre site. Plus il y en a, plus cela peut prendre du temps. Ainsi, si votre objectif est simplement de créer un site vitrine, d’autres plateformes telles que Drupal ou Joomla restent moins contraignantes sur cet aspect.